19 octobre 2008
cours du 29 septembre 2008
Deux courts métrages ont servi à étudier le hors champ
Point de fuite (2007) de Nicolas Lasnibat
Plot Point (20007) de Nicolas Provost
Point de fuite montre un personnage tentant de fuir une dictature imaginaire.
Le hors-champ permet de rendre crédible le climat totalitaire alors qu’il s’agit d’un film à petit budget. On ne voit pas les voitures de police mais on voit la lumières des gyrophares, et on entend les sirènes de police.
Le personnage est entouré par les ombres dans son appartement, ce qui crée une sensation oppressante.
Plot Point a été tourné à Time Square à New York. Le sentiment d'angoisse est aussi créé par le hors-champ.
Une menace semble peser sur les passants dont le regard est chargé d’inquiétude. Le personnage "principal" est un agent de sécurité qui a l'air d'observer la foule. La forte présence des policiers évoque également l'idée d'un complot ou d'une menace.
Le réalisateur inverse un moment les mouvements d'une femme pour signifier que son film est aussi une manipulation.
C'est un documentaire sur l'angoisse de l'Amérique après le 11 septembre. Il s’agit de ce qu’on appelle un film expérimental.
Ces deux films peuvent être mis en relation avec La Mort aux trousses pour étudier les différences de mise en scène.
Dans La Mort aux trousses, au contraire de Point de fuite, l'angoisse ne naît pas des ombres mais d'une image très claire et lumineuse.
Le montage de Plot Point est constitué d'un grand nombre de plans très courts et de gros plans de visages. L’image est très peuplée. Dans la mort aux trousses Hitchcock filme un personnage dans le désert, en longs plans larges.
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